Dans le cadre de son 25e anniversaire, l’École Polytechnique Supérieure (EPS) a célébré la fête de son saint patron, Saint Joseph, avec une messe célébrée par le père Daniel Rojo, suivie d’un acte académique au cours duquel ont été remis des prix et distinctions dans différentes catégories à des professeurs, étudiants, entreprises et institutions partenaires. Le directeur de l’École, Santiago de Molina, a ouvert cette rencontre en soulignant la valeur de la gratitude, « l’un des piliers visibles sur lesquels repose l’Université ». « Faire de la recherche, enseigner et prendre soin ne serait pas possible sans vous, sans toute la communauté qui forme l’École Polytechnique Supérieure », a-t-il affirmé.
Le professeur en ingénierie de la construction Gastón Sanglier a prononcé la leçon magistrale intitulée « Les limites de la physique : jusqu’où pouvons-nous connaître ? », dans laquelle, à travers un parcours historique et conceptuel, il a proposé une réflexion sur l’impact de cette discipline dans l’évolution de l’humanité, tout en analysant l’état actuel de la physique, ses grandes avancées et ses énigmes non résolues.
Il a parlé des découvertes scientifiques majeures, depuis la mécanique classique jusqu’à la mécanique quantique et la relativité générale. Il a aussi présenté des paradoxes non résolus comme la matière et l’énergie noires, le conflit entre la relativité et la mécanique quantique, et le problème de la mesure en physique quantique. Il a mis en valeur le rôle de l’ingénierie et de la technologie dans l’application de la physique, avec des avancées dans l’informatique quantique, la fusion nucléaire et l’exploration spatiale.
Le professeur a insisté sur l’importance de la recherche, de l’éducation scientifique et de la collaboration entre disciplines pour faire avancer les connaissances. Il a affirmé que la limite de la physique ne vient pas de la nature, mais de notre capacité humaine à poser de nouvelles questions et à chercher des réponses. “La physique n’est pas seulement une science de certitudes, mais un domaine en évolution constante qui nous pousse à explorer l’univers avec créativité et rigueur”, a-t-il conclu.
Pendant la cérémonie académique, plusieurs prix ont été remis : Prix Hyspalit, Prix Schindler, Prix du meilleur dossier académique 2023-2024, Prix du meilleur mémoire de fin d’études (TFG), Prix de photographie et dessin des voyages d’études, et Prix “Classe en Mouvement”.
Le secrétaire académique de l’EPS, Juan de Arana Giralt, a présenté le rapport d’activités de l’année passée. Carlos Moragón, étudiant en ingénierie des systèmes d’information, a pris la parole au nom de tous les étudiants. L’EPS a aussi rendu hommage à Santiago Pariente à l’occasion de sa retraite, pour ses 40 années de service et sa contribution au bon fonctionnement de l’école.
La Rectrice, Rosa Visiedo, a également remercié les étudiants et anciens étudiants, « qui sont la raison d’être de cette Université », et félicité les étudiants lauréats, dont le succès est « le fruit de leur effort personnel, mais aussi de l’exigence et du haut niveau de l’École et de ses enseignants ».
Elle a aussi remercié les entreprises et institutions partenaires, pour permettre aux étudiants d’accéder à « un apprentissage réaliste et significatif », et à une connaissance qui les prépare à leur avenir professionnel et les aide à générer un impact positif dans la société.
Elle a également remercié les étudiants et anciens élèves, “la raison d’être de cette Université”, et félicité les lauréats, dont les résultats sont le fruit d’un grand effort personnel et du haut niveau de l’école et de ses enseignants. Elle a aussi salué les entreprises et institutions partenaires qui rendent possible un “apprentissage réel et utile”, qui prépare les étudiants à leur avenir professionnel et à avoir un impact positif sur la société.
Enfin, Visiedo a souligné le rôle de la recherche, « moteur de l’excellence académique et reflet clair de notre formation intégrale, dans un enseignement où la pensée critique et l’éthique trouvent toute leur place » ; ainsi que l’effort de l’internationalisation, « un pari d’avenir qui nous permet d’offrir à nos étudiants une expérience internationale d’apprentissage, en ouvrant leurs perspectives sur un monde plus global et toujours plus interconnecté ». Pour conclure, elle a rappelé que cet acte est une occasion d’humilité face aux défis à venir, « toujours avec engagement, car sans engagement, il n’y a pas d’avenir ».